The French find radical drop in declining sperm quality
THE WORLD | 27/02/2014 at 11:22 • Updated 2/27/2014
| By Paul Benkimoun
Almost no French region is immune: sperm quality declines. A
sharp decline in sperm concentration - almost a third over a period of
sixteen years - had already been recognized at national level. This
time the phenomenon has been analyzed at the regional level by a joint
team of researchers from the Institute of Health Surveillance (VS ) and
the National Institute of Health and Medical Research ( Inserm),
responsible for database" FIVNAT."
Put
online Monday, February 24 on the website of the journal Reproduction,
their study shows that the trend so widespread, but highlights
disparities. Aquitaine and Midi-Pyrénées have a greater than average decline.
For the authors, these results support the hypothesis of an effect of environmental exposure to endocrine disruptors. These two regions have indeed a strong agricultural and the population is particularly vulnerable to pesticides.
In
December 2012, Dr. Joëlle Le Moal InVS and his colleagues published in
Human Reproduction the results of a large study involving 26,000 men. They were part of couples who participated in a medically assisted
reproduction program ( AMP ) in 126 major metropolitan centers in France
between 1 January 1989 and 31 December 2005.
The
advantage of this choice was available for each participant. Two semen
analyzes, which included information on sperm concentration sperm on
their morphology (normal or not) and their motility or their ability to
move. Also they included men whose partner was permanently sterile. The researchers justify this criterion that the selected participants
had no a priori reason to have a different quality of semen from that of
the general male population.
The study showed "significant and continuous reduction in sperm concentration up to 32.2% over the study period." For
a man of 35 years, the average concentration increased from 73.6
million sperm per milliliter (ml) of semen 1989-49900000 / ml in 2005. Notably, the authors verified a steady decline by an average of 1.9% per year.
NO INFLUENCE OF GENETIC FACTORS
Similarly, the percentage of spermatozoa with normal morphology was increased from 60.9 % in 1985 to 39.2% in 2005. Although these data were still far from the levels where you start
talking about infertility (below 20 million / ml ), they nevertheless
constituted marker of unfavorable.
In
the new study, " we took exactly the same sample and compared the
dynamics of trends in 21 regions of metropolitan France ," says Dr. Le
Moal. The influence of genetic factors can not play strongly over sixteen years, says the researcher. The explanation is therefore more likely to environmental or behavioral factors.
"The
ubiquitous nature of the decline is consistent with the effect of
environmental factors at work throughout the country," said Dr. Le Moal. However, some areas stand out. Aquitaine has a more pronounced decrease in sperm concentration linear trend. Midi-Pyrénées, which had the lowest average value in 1989, the decline continued and the region still was at last in 2005.
POSITIVE TREND IN Franche-Comté AND BRITAIN
These
two regions also showed higher that the whole territory to a decrease
in the percentage of morphologically normal sperm trend. Franche-Comté and the UK have experienced the contrary a positive development.
The
populations of the two regions where the study highlights significant
adverse developments do not have physical characteristics, including
their body mass index. These territories are not part of those where rates of tobacco and alcohol are highest. The authors seek more explanation on the side of environmental factors.
As
Aquitaine Midi-Pyrénées are highly agricultural: Aquitaine is the
first French region for employment in this sector and the second for the
number of farms, Midi-Pyrénées is the first region to the number of
farms and the second for acreage, say the study authors.
They have a large population may be exposed to products such as pesticides, which can disrupt hormonal functioning . Their viticultural activities" are those where more pesticides in
proportion to the agricultural area is used," says Joëlle Le Moal.
"It
is very important to monitor the quality of sperm, because it is a
sensitive biomarker for environmental exposures and correlated with life
expectancy," insists Dr. Le Moal. This
is the purpose of human reproductive health and general network
environment (whose acronym in English is Hurgent ), launched in
December 2013 by InVS at European level.
Original French better than Google Translation
Les Français inégaux devant la baisse de la qualité du sperme
LE MONDE |
• Mis à jour le
|
Par Paul Benkimoun
Quasiment aucune région française n'y échappe : la qualité du sperme décline. Une forte baisse de la concentration de spermatozoïdes – de près d'un tiers sur une période de seize ans – avait déjà été constatée au niveau national. Le phénomène a cette fois été analysé au niveau régional par une équipe réunissant des chercheurs de l'Institut de veille sanitaire (InVS) et de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), chargés de la base de données « Fivnat ».
Mise en ligne lundi 24 février sur le site de la revue Reproduction, leur étude met en évidence que la tendance n'épargne aucune région, mais souligne des disparités. L'Aquitaine et Midi-Pyrénées présentent un déclin plus marqué que la moyenne.Pour les auteurs, ces résultats renforcent l'hypothèse d'un effet d'une exposition environnementale à des perturbateurs endocriniens. Ces deux régions ont en effet une forte vocation agricole et la population y est particulièrement exposée aux pesticides.
En décembre 2012, le docteur Joëlle Le Moal de l'InVS et ses collègues avaient publié dans Human Reproduction les résultats d'une étude de grande ampleur portant sur 26 000 hommes. Ils faisaient partie de couples ayant participé à un programme d'assistance médicale à la procréation (AMP) dans les 126 principaux centres de France métropolitaine, entre le 1er janvier 1989 et le 31 décembre 2005.
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L'étude avait montré « une diminution significative et continue de la concentration du sperme atteignant 32,2 % sur la période étudiée ». Pour un homme de 35 ans, la concentration moyenne passait de 73,6 millions de spermatozoïdes par millilitre (ml) de sperme en 1989 à 49,9 millions/ml en 2005. Fait notable, les auteurs constataient un déclin régulier d'en moyenne 1,9 % par an.
PAS D'INFLUENCE DE FACTEURS GÉNÉTIQUES
De même, le pourcentage de spermatozoïdes ayant une morphologie normale était passé de 60,9 % en 1985 à 39,2 % en 2005. Même si ces données restaient loin des niveaux où l'on commence à parler d'infertilité (en dessous de 20 millions/ml), elles n'en constituaient pas moins le marqueur d'une évolution défavorable.
Dans la nouvelle étude, « nous avons repris exactement le même échantillon et avons comparé la dynamique des tendances dans les 21 régions de France métropolitaine », explique le docteur Le Moal. L'influence de facteurs génétiques ne peut pas jouer fortement sur une période de seize ans, indique la chercheuse. L'explication relève donc plus vraisemblablement de facteurs environnementaux ou comportementaux.
« Le caractère ubiquitaire de la baisse est compatible avec l'effet de facteurs environnementaux à l'oeuvre sur tout le territoire », souligne le docteur Le Moal. Toutefois, certaines régions sortent du lot. L'Aquitaine présente une tendance linéaire plus prononcée à une diminution de la concentration en spermatozoïdes. Pour Midi-Pyrénées, qui avait la valeur moyenne la plus basse en 1989, la baisse s'est poursuivie et la région se situait toujours au dernier rang en 2005.
EVOLUTION POSITIVE EN FRANCHE-COMTÉ ET EN BRETAGNE
Ces deux régions présentaient également une tendance plus marquée que l'ensemble du territoire à une diminution du pourcentage de spermatozoïdes de morphologie normale. La Franche-Comté et la Bretagne ont connu au contraire une évolution positive.
Les populations des deux régions où l'étude met en lumière des évolutions négatives importantes n'ont pas de particularités physiques, notamment pour leur indice de masse corporelle. Ces territoires ne font pas non plus partie de ceux où les taux de consommation de tabac ou d'alcool sont les plus élevés. Les auteurs cherchent plutôt l'explication du côté des facteurs environnementaux.
Aquitaine comme Midi-Pyrénées sont fortement agricoles : l'Aquitaine est la première région française pour l'emploi dans ce secteur et la deuxième pour le nombre d'exploitations ; Midi-Pyrénées est la première région pour le nombre d'exploitations et la deuxième pour la surface cultivée, précisent les auteurs de l'étude.
Elles présentent une population importante susceptible d'être exposée à des produits tels que les pesticides, pouvant perturber le bon fonctionnement hormonal. Leurs activités viticoles « sont celles où l'on utilise le plus de pesticides proportionnellement à la surface agricole », précise Joëlle Le Moal.
« Il est très important de surveiller la qualité du sperme, car c'est un biomarqueur sensible aux expositions environnementales et corrélé à l'espérance de vie », insiste le docteur Le Moal. C'est l'objet du Réseau santé reproductive humaine et environnement général (dont l'acronyme en anglais est Hurgent), lancé en décembre 2013, par l'InVS, à l'échelon européen.